Un apprentissage ou plustot des études?
Pour beaucoup, le chemin vers l’université après le bac est une évidence, bien que de nombreux métiers spécialisés puissent être tout aussi stimulants et passionnants – avec un avantage décisif : l’apprentissage par la pratique.
De la Hesse à la capitale
Pour Sabrina Iglesias, maître maquettiste de werk5, le premier choix a été d’étudier le design industriel à la FH de Darmstadt. Elle s’est vite rendu compte qu’elle était moins intéressée par le processus de conception que par la mise en œuvre pratique : le travail manuel dans l’atelier et la construction en CAD. Elle a donc tourné le dos à ses études pour entamer un apprentissage de modéliste techniquechez werk5 à Berlin.
Elle apprécie particulièrement la variété de son travail quotidien : « Aujourd’hui, je conçois encore des modèles CAD, la semaine prochaine, je ferai la programmation CNC et le fraisage des composants. Hier, j’ai utilisé le scanner manuel pour numériser des pièces à conviction et demain, je serai probablement au tour.
Son préféré : Le défi des projets complexes
Son exigence de perfection est particulièrement évidente dans la réalisation de projets complexes : « Une des maquettes d’architecture pour David Adjaye a été est ma pièce préférée pour longtemps, car elle représentait un vrai défi de construction et la maquette était presque parfaite au final : tous les bords étaient fermés, la peinture n’avait pas d’inclusions, les composants s’emboîtaient sans problème… Un rêve!«
De l'apprenti au maître-artisan
Après avoir terminé son apprentissage chez werk5 en 2013, elle est restée dans l’équipe – toujours avec l’idée de devenir maître artisan. Mais l’effort de temps et le coût qu’implique la formation d’un maître artisan l’ont d’abord empeché de se lancer dans cet aventure. Avec l’offre de la direction de la outenir dans sa démarche, elle a franchi cet obstacle – pour se retrouver directement devant le suivant :
En raison de la pandémie les cours ont été reportés indéfiniment. Heureusement, cette période d’incertitude n’a duré que deux mois, et à la fin rien ne s’est opposé aux examens et à la construction du chef-d’œuvre « Monopile ».
La nouvelle génération
La jeune maître maquettiste est aujourd’hui responsable de la formation et transmet aux huit aprentis actuels son expérience et la joie que peut procurer un projet parfaitement planifié.
Si vous avez une bonne compréhension des trois dimensions, que vous êtes doué de vos mains et que vous aimez les défis constructifs, alors cette profession est faite pour vous, assure Sabrina Iglesias.